Interview alumni : Malika Saidi - Fonctionnaire catégorie A - Ira Bastia

Interview alumni : Malika Saidi - Fonctionnaire catégorie A - Ira Bastia

Malika Saidi nous partage aujourd'hui son riche parcours, pleins d'expériences et d'ambitions. Actuellement élève fonctionnaire de catégorie A, elle nous éclaire sur son quotidien !

Quel a été votre parcours académique ?

J’ai d’abord fait un BEP, CAP à la suite de la 3ème, c’était une mauvaise orientation alors j’ai rattrapé un bac général en commerce, ensuite, j‘ai fait un DUT en techniques de commercialisation. Suite à cela, je suis parti pendant plusieurs années à Londres et je suis venue en corse en 2009. Après quelques années, j’ai passé mon Master en management des hommes et des équipes en 2016 avec la CCI.

Quel poste avez-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, j’ai passé le concours de l’Ira de Bastia, je suis donc actuellement élève fonctionnaire. L’Ira, c’est l’institut régional d’administration qui est l’école qui forme les fonctionnaires de catégorie 1 dans l’administration publique. Je suis de retour sur les bancs de l’école.

Comment êtes-vous devenu élève fonctionnaire de l’IRA ? 

J’ai ma propre entreprise, je travaille avec la CCI, je donne des formations, notamment avec Pascal Agostini, et je travaille dans les programmes In.Agro. À côté, on m’a proposé de faire un DU, donc j’ai fait un DU en préparation de concours administratifs à la fac de Corte, ça m’intéressait comme sujet. J’ai donc passé le concours et je l’ai eu.

Vous travaillez sur quel type de projet et avec quel type de personne en ce moment ? C'est quoi votre métier concrètement ? 

Aujourd’hui étant étudiante fonctionnaire je travaille qu’avec des étudiants, nous sommes 80 dans notre promo, ce sont des gens qui sont rentrés soit en externe avec un niveau master, ou en interne avec des gens qui sont déjà dans la fonction publique, qui sont des catégories B ou C. 

Aujourd’hui je suis donc fonctionnaire de catégorie A, après 6 mois, je serai, selon mon classement, titularisée en formation de 6 mois, soit en établissement scolaire, soit au ministère, soit en préfecture ou direction départementale. 

Quelles sont les perspectives d’évolution ? Quelles sont les compétences clés ?

Il y a des perspectives d’évolution, j’espère bien devenir sous préfet, si ce n’est préfet. J’ai pour objectif déjà d’obtenir ma fonction de catégorie A, parce qu’après, il y a les catégorie A+ qui sont les préfets, donc on est vraiment au sein de l’école juste en dessous, ce qui peut m’amener à être préfet d’ici 5 ans. On verra selon mon parcours à ce moment-là !

Des compétences de management sont à intégrer, apprendre à manager les gens, à différencier sa vie privée et vie professionnelle ainsi que la gestion du temps, ce qui n’est pas évident, car en formation, on a 6 mois très très intenses.

Que vous ont apporté vos années au sein de notre école ? 

Elles étaient merveilleuses, on s’est régalé ! Ça m’a vraiment permis de créer un réseau, ça m’a permis de m’appuyer sur des gens aux compétences diverses, des gens aux parcours académiques, d’autres sans. Ça m’a aussi permis de travailler avec la CCI en donnant des formations notamment dans la négociation à l’internationale et de travailler sur des programmes In.Agro d’accompagnement d’entreprise. Donc ça m’apporte beaucoup, je donne aussi aujourd’hui des cours d’anglais avec la CCI, je travaille encore beaucoup avec eux, ça m’a fait une ouverture de réseau énorme. Donc la CCI a été pour moi formatrice et apporteur d’affaire.

Il y a de très belles amitiés qui se sont créées, on y rencontre des gens vraiment supers.

Un conseil à donner aux jeunes qui cherchent leur chemin ? 

Le conseil que je donne, c’est de tenter l’aventure. De toute façon on a rien à perdre, on a qu’à apprendre.

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