Interview alumni : Mathea Gutirrez - Conseillère commerciale groupe Toyota

Mathea Gutirrez a suivi une formation de gestionnaire d’unité commerciale sur 2 ans en alternance au sein de la CCI FOMATION CORSICA avant de devenir conseillère commerciale en concession automobiles. Elle accepte aujourd’hui de nous partager son parcours, ses expériences et projets qu'elle a mené.
Comment êtes-vous devenu conseillère commerciale ?
J’ai passé un diplôme de niveau 5 au sein de l’institut consulaire durant 2 ans, en alternance, dans l’entreprise où je suis actuellement. Mon alternance a donc débouché sur un emploi.
Vous travaillez sur quel type de projet et avec quel type de personne en ce moment ? C'est quoi votre métier concrètement ?
Au niveau des projets, ils sont quand même limités depuis la crise sanitaire. Il n’y a plus de salon de l’auto, très peu d’événements de manière générale.
Actuellement, nous sommes 3 commerciaux ainsi qu’un nouvel apprenti avec qui je travaille, qui est à la CCI et qui prépare un diplôme d’attaché commercial sur une année. Je l’accompagne sur le dossier qu’il a à présenter au terme de son année.
Pour ma part, je suis conseillère commerciale, VN et VO (véhicules neufs et véhicules d’occasions). Je travaille autant avec des particuliers qu’avec des professionnels. Cela comprend beaucoup de choses, de la vente de produits, mais aussi de la vente de services, car nous faisons du financement, de l’assurance, et nous sommes aussi intermédiaires de médiation. Il y a une dimension de communication dans ce métier, nous sommes présents sur les réseaux sociaux. À cela s’ajoute la gestion de parc, et donc beaucoup de merchandising. Mais la grosse partie de mon activité à mes débuts a été de créer mon porte-feuille client, que je dois aujourd’hui gérer continuellement. C’est une activité plutôt large.
Quelles sont les perspectives d’évolution ? Quelles sont les compétences clés ?
Aujourd’hui, étant donné que je suis satisfaite de mon poste, je dirai que mes perspectives d’évolution sont l’évolution et l’élargissement de mon porte-feuille clients. L’évolution ne se fait pas en termes de poste, mais plutôt au sein du mien.
Au niveau des compétences, je dirai qu’il faut être autant autonome que capable de travailler en équipe. Cela demande du dynamisme et de la disponibilité, car il faut toujours être prêt à recevoir un client. Il est aussi indispensable d’avoir une bonne communication orale. Faire preuve d’empathie, pratiquer l’écoute active et avoir un bon sens de l’organisation. Il faut aussi savoir être autonome et autocritique au quotidien. Si notre taux de transformation n’est pas bon, il faut pouvoir prendre du recul et savoir se remettre en question : Qu’est-ce qui a pêché ? Qu’est-ce qu’on peut arranger au quotidien ? D’une manière générale, il fut être assez curieux.
Dans cette démarche de développement de porte-feuille client, vous devez faire plus de relation client en concession ou il y a une notion de prospection importante ?
Il y a beaucoup de démarchage, notre zone de chalandise est assez large. Notamment à travers de la prospection, avec les professionnels, où là, on va se déplacer directement au sein des entreprises présenter les produits, les offres, etc. Du e-commerce aussi. On reçoit des notifications instantanées des gens qui vont sur le site et que l’on recontacte dans l’heure. Tout cela représente une équipe d’une vingtaine de personnes, dont 6 au service commercial.
Que vous ont apporté vos années au sein de notre école ?
J’ai suivi une formation de gestionnaire d’unité commerciale pendant 2 ans en alternance. 2 jours à la CCI et 3 jours en entreprise. Au-delà des compétences en commerce, cela m’a apporté beaucoup d’assurance. C’est-à-dire que j’avais arrêté mes études assez tôt pour les reprendre 8 ans plus tard. Je n’étais pas particulièrement confiante, et au final je suis arrivée avec un très bon résultat, un emploi à la clé dans le cadre de ma reconversion, donc je dirai que ça m’a avant tout apporté beaucoup d’assurance. Après 8 ans, ce n’était pas gagné, mais c’est donné à tout le monde ! Du moment qu’on est motivé, tout est possible !
Un conseil à donner aux jeunes qui cherchent leur chemin ?
Il faut se faire confiance et persévérer. Même durant mes 2 années de formation, il y a des hauts, il y a des bas, ce n’est pas parce qu’il y a un petit mur qu’il faut baisser les bras, il faut savoir apprendre et s’enrichir des formateurs et professionnels qui interviennent au quotidien, tout au long de la formation. Il ne faut pas se mettre de barrière, encore une fois, tout est possible !